Nous contacter :

collectifCRBP35@gmail.com

lundi 2 décembre 2019


Tous en Grève le 05 décembre !!! 
Tous en Manif à 10h30 à l'esplanade de Gaulle !
Tous à l'AG Éducation à 14h30 au LP Coëtlogon !
Favorisons la convergence, la reconduction de la grève, 
les blocages de l'économie !

lundi 25 novembre 2019

Blanquer ose venir à Rennes fanfaronner sur les ruines de l’Éducation Nationale…

Blanquer et Castaner à Rennes ? C'est NON !


Le Ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer est en visite à Rennes jeudi après-midi. S'il s'évertue à venir, nous irons à sa rencontre pour lui dire tout le mal que nous pensons des réformes successives qu'il met en oeuvre dans l'école, en particulier la réforme du lycée général dont les effets se font sentir depuis la rentrée scolaire.


Le Ministre de l'Intérieur Christophe Castaner est aussi en visite à Rennes vendredi matin. S'il s'évertue aussi à venir, nous irons aussi à sa rencontre pour lui dire tout le mal que nous pensons des expulsions d'enfants scolarisés (ayant des parents sans-papiers) qu'il met en oeuvre, en particulier le charter spécial du 4 octobre qui s'est envolé de Rennes en direction de la Géorgie avec 4 enfants scolarisés et qui a choqué nombre d'élèves et de personnels.

Rendez-vous à 14h30 au métro Triangle le jeudi 28.11 pour recevoir le ministre comme il se doit !!!

vendredi 15 novembre 2019

AG du Collectif CRBMU35 le mercredi 20.11 à 18h au bar l'Amaryllis, à Rennes



Venez vous organiser avec nous pour un 5 décembre massif dans l'Éducation !

Nous organisons une Assemblée Générale du collectif le mercredi 20.11 à 18h au bar l'Amaryllis (en bas de la place des Lices à Rennes) pour préparer la journée du 5 décembre (et les suivantes) dans l'Éducation.​
Y sont conviés en particulier :​
- le plus possible de personnels du plus possible d'établissement du département (écoles, collèges, lycées),​
- des représentants des syndicats du premier et du second degré,​
- des lycéens qui envisagent de se mobiliser le 5 décembre et des représentants des syndicats lycéens, ​
- des parents d'élèves qui envisagent de se mobiliser le 5 décembre,​
- des étudiants qui envisagent de se mobiliser le 5 décembre, des représentants des syndicats étudiants, des personnels de l'enseignement supérieur,​
- des membres de collectifs en lutte, gilets jaunes, etc, qui souhaitent suivre ou rejoindre notre lutte.

mercredi 3 avril 2019

JEUDI 4 AVRIL JOURNÉE DE MOBILISATION

Dans l'ordre ce jeudi 4 avril :

1- action forte à 7h30 : être nombreux !
(info qui circule sur la liste de diffusion : contacter le collectif par mail)

2 - manifestation qui partira à 10h30 du rectorat

3 - pique-nique militant  de fin de manif dans les jardins St Georges (Rennes)

4- AG à 13h30 sur les marches des Champs Libres 
(sauf si une salle est trouvée ; l'info circulera alors dans la manifestation)


TOUS EN GRÈVE DEMAIN 

CONTRE LES REFORMES BLANQUER

CONTRE PARCOURSUP

CONTRE L'ÉCOLE DE LA CONFIANCE !

lundi 11 mars 2019

ACTIONS A VENIR LES 14, 16, 17 ET 19 MARS 2019


APPEL DU COLLECTIF

 CONTRE LES REFORMES BLANQUER :

DE LA MATERNELLE À l'UNIVERSITÉ, 

BLOQUONS BLANQUER !!

EDUCATION EN DANGER !!



Nous, enseignants, personnels, parents d'élèves, précédemment regroupés dans le « Collectif contre les réformes Blanquer du Bac et des Lycées d'Ille-et-Vilaine », avons été rejoints par nos collègues du premier degré, qui sont eux aussi, à leur tour, gravement attaqués par les mesures adoptées par Jean-Michel Blanquer. Nous formons désormais, tous ensemble, le « Collectif d'Ille-et-Vilaine contre les réformes Blanquer, de la Maternelle à l'Université ».

L'heure est grave, car notre système éducatif est attaqué de toutes parts, par un gouvernement qui impose brutalement des mesures à la fois idéologiques et budgétaires. Ces mesures sont dangereuses pour l'avenir des élèves, et elles remettent en question le sens de nos métiers, ainsi que l'accès à un service public d'éducation pour tous dans notre pays.


Nous appelons :

- Nous appelons les personnels et les parents à sortir le jeudi 14 mars, avec leurs banderoles, devant leurs établissements, pour manifester leur opposition à la politique de M. Blanquer. 

- Cette date n'est pas choisie par hasard, car le lendemain, vendredi 15 mars, se déroulera la Grève Mondiale pour le Climat. Nous voulons impulser un mouvement qui va à la fois contre la marchandisation de l'Education et de la planète, et contre la montée des injustices qui en découlent. Et nous appelons donc, aussi, à soutenir la grève initiée par les lycéens. 


Et nous appelons aux autres manifestations qui auront lieu dans la foulée :

- Le samedi 16 mars : la manifestation des gilets jaunes ou grand rassemblement à Rennes

- Le dimanche 17 mars : l'appel national à rassemblement des stylos rouges, et nous y serons présents à Rennes. Et parallèlement, nous enverrons une délégation à la coordination nationale des collectifs contre les réformes Blanquer, qui se tiendra ce même jour à Paris. 

- Nous appelons aussi à rejoindre la grève interprofessionnelle du 19 mars, dans un cortège Education regroupant parents, étudiants, lycéens, et personnels, de la Maternelle au Lycée.

Certains enseignants porteront, durant cette semaine d'action, le gilet jaune. 
Ce sera pour eux une manière de montrer leur colère, un « ras le bol » général.



La colère est grande, 

à la fois chez les enseignants et chez les parents !



Au Lycée : la valeur du Bac dégradée, le tri social des élèves, le bourrage des classes, des examens permanents pour les élèves, source de stress, des programmes élitistes ou idéologiquement orientés, et concurrence de tous contre tous.

A l'école Maternelle, Primaire et au Collège : Création des « Établissements publiques d’enseignements fondamentaux » fusionnant des écoles et des collèges, aboutissant à la suppression de classes et dirigés par un chef d’établissement. Les directeurs d’écoles assurant actuellement les missions de proximité et du quotidien disparaîtraient. Ces établissements, sous la houlette du Rectorat, perdraient en liberté pédagogique, l'évaluation des élèves serait gérée par des organismes externes.

Pour tous : la mise en concurrence des établissements, l'imposition autoritaire d'un devoir de réserve, le retour d'un patriotisme démagogique, les suppressions de postes.


La liste est longue et la démarche est anti-démocratique : contournement des syndicats, passage en force sans consultation, ou en catimini à l'Assemblée. 

Rien de bien surprenant, puisque notre ministre a trois objectifs, qu'il énumère dans son livre, « l'école de demain » : l'autorité, transformée en autoritarisme ; l'autonomie, qui aboutit à la concurrence de tous contre tous ; et la hiérarchisation des élèves au sein des établissements...

Ce livre a été financé par l'association « Agir pour l'école », qui est elle-même en lien avec l'Institut Montaigne, les deux ayant pour dirigeants Claude Bébéar, ex-PDG d'AXA Assurances. L'Institut Montaigne, think-tank lié au Gouvernement, est financé par plus de 100 grandes entreprises françaises, et il préconise notamment de baisser les dépenses publiques. 



Le Service Public est donc clairement en danger : 
le gouvernement utilise les outils de l'Etat pour le déconstruire, 
et nous devons nous opposer à cette confiscation d'un Bien commun 
par des intérêts privés.



C'est pourquoi nous exigeons :

- L'abrogation des réformes Blanquer du Bac et des lycées, de Parcoursup, ainsi que l'abrogation de la loi Blanquer, dite loi de « l'école de la confiance », la sauvegarde du service public, et une vraie démocratie sociale.

- Le maintien du statut de fonctionnaire : les fonctionnaires sont les premiers défenseurs du service public, et la casse du service public commence par la casse de leur statut.

- Le maintien du droit à l'éducation : c'est un droit pour tous, quelle que soit son origine ! Non aux réformes Blanquer !! Oui à l'égalité et au service public d'éducation !!!


TOUS ENSEMBLE POUR LUTTER !


mardi 26 février 2019

PROCHAINE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU COLLECTIF


MERCREDI 6 MARS 2019

17H30

GRANDE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

DU COLLECTIF CRBP 35

à la Maison des Associations à Rennes



Les raisons de la colère


- Financement obligatoire des maternelles privées par les mairies

- Suppression de nombreuses classes voire écoles rurales et multiplication des RPI (regroupement pédagogique intercommunal)

- Nombreuses classes de maternelles et primaires à 28/30 élèves

- La fusion des écoles primaires avec les collèges ("écoles du socle") et disparition/reconversion des directeurs d'école

- Fermeture d'ULIS et des classes SEGPA avec prise en charge des élèves concernés en coanimation avec les enseignants de SEGPA (jusqu'à quand ?) dans des classes à 28/30 élèves

- Des AESH (Accompagnants des élèves en situation de handicap) sous-payés et "mutualisés" pour 3 à 6 élèves (PIAL) et donc en sous-effectif
un prochain mail sur le recul des droits des élèves en situation de handicap

- Réforme du Lycée professionnel avec moins d'heures d'enseignement général

- Réforme du Lycée général avec absence de maths dans le tronc commun, choix précoce des spécialités qui induit une sélection précoce et donc un choix éclairé qu'auront les familles qui comprennent le système mais pas les autres

- Une inégalité territoriale et public/privé dans la carte de spécialité des lycées généraux et des options non dérogatoires pour en suivre l'enseignement ailleurs

- La fin prévisible des options (LV3, musique, arts, théâtre..) au lycée

- La promotion de l'enseignement à distance (visioconférence, CNED)

- Le financement des dédoublements/options/sections euro/accompagnement perso/heures d'orientation sur une enveloppe réduite et distribution choisie en autonomie par le proviseur

- Des spécialités qui ouvrent et qui ferment en fonction de la demande avec un seuil d'au moins 30 élèves

- Les enseignants transformés en VRP de leur discipline pour que leur spécialité recrute : la guerre de tous contre tous pour conserver son poste

- Un bac à 40 % local avec des épreuves choisies et corrigées en interne (que vaut le bac de Montreuil face à celui de Neuilly ?)

- La sélection des étudiants sur Parcoursup

- La fin des COPsy (Conseillers d'Orientation) et la fermeture des CIO (centres d'information et d'orientation)

- L'augmentation des frais d'inscription aux étudiants étrangers

- La reconnaissance du niveau licence par l'Etat des Bachelors payants

- La suppression de 400 postes administratifs et 2600 postes d'enseignant à la rentrée 2019

- L'imposition d'un jour de carence non remboursé par nos mutuelles

- L'augmentation de la CSG, compensée jusqu'en 2019 (et après ?)

- Le report d'un an (en 2020) de la revalorisation indiciaire et la reconduction du gel du point d'indice en 2019

- L'imposition de 2 HSA (heures sup') sous-payées et obligatoires

- La réforme du statut des AED qui pourront faire des remplacements 6h par semaine pour 240 € / mois (tarif imbattable !)

- La transformation des ESPE en INSP beaucoup moins libres

- La fusion des CHSCT avec les CT

- La fin des CAPA et des CAPN

- La fin du CNESCO, relativement indépendant et qui étudie les politiques scolaires menées à l'étranger qui sera mélangé au CNAM et remplacé par le CEE dont la moitié des membres siégeant seront nommés par le gouvernement et l'autre moitié par les parlementaires (indépendance ??). Celui-ci sera chargé d'évaluer les ÉTABLISSEMENTS (pour les mettre en concurrence et rémunérer au mérite ?)

- Évaluations nationales au CP/CE1/6ème/2nde pour justement classer les établissements ??

- La rémunération au mérite dans les REP/REP+

- Le devoir de réserve : plus le droit de critiquer sur les réseaux sociaux et places publiques la politique du ministère.

Le tout dans un cadre national qui veut réformer le statut des fonctionnaires (CAP 2022), leur ouvrir le droit au chômage et supprimer 120 000 agents publics dont 50 000 dans la fonction publique d’État (dont l'EN représente la moitié des personnels). Dans le cadre aussi de réformes drastiques de l'assurance chômage et retraite (avec un plan de départs volontaires prévu dans le public).

Voilà pourquoi il faut nous mobiliser !
Nous n'avons plus le choix!

vendredi 25 janvier 2019

ACTION SAMEDI 26 JANVIER 2019 A RENNES


SAMEDI 26 JANVIER

rdv à 14h 

Esplanade De Gaulle 

pour se réunir profs, lycéens et parents.

Discutons, échangeons pour comprendre
 les dangers des reformes 
Blanquer et PARCOURSUP !



Prises de parole, discussion, diffusion de tracts. Informer les passants.

Pensez à prendre un gilet jaune. Il vous sera peut-être utile si vous souhaitez rejoindre le rassemblement des Gilets jaunes... Au choix de chacun...



mercredi 23 janvier 2019

DEMAIN JEUDI 24 JANVIER 2019 MANIFESTATION ET ACTIONS !




GREVE, MANIFESTATION ET ACTIONS DE BLOCAGE

DEMAIN

JEUDI 24 JANVIER 2019

CONTRE LES REFORMES BLANQUER ET PARCOURSUP

RDV 10H RECTORAT DE RENNES


LYCÉE VICTOR HÉLÈNE BASCH EN GREVE RECONDUCTIBLE DEPUIS MARDI 22 JANVIER 2019




Une vingtaine d'enseignants 

du lycée Victor Hélène Basch à Rennes 

ont voté la grève reconductible 

depuis mardi 22 janvier

pour demander l'abrogation 

des réformes Blanquer et Parcoursup!!! 

APPEL A LA GREVE LE 24 JANVIER : MANIF ACTIONS !!!

APPEL A LA GREVE LE 24 JANVIER : MANIF ACTIONS !!! AG A 14h organisons la GREVE RECONDUCTIBLE !!

Ci dessous l'appel interogas du 24 janvier : VENEZ NOMBREUX !! L'HEURE EST GRAVE !! NON AUX REFORMES LIBERALES ET AUTORITAIRES !!!!

Les organisations syndicales des personnels et des lycéens font l’analyse que les réformes des lycées généraux et technologiques, de la voie professionnelle et du baccalauréat vont accroître les inégalités et la sélection entre élèves et établissements. Des remontées des académies, il se dégage une cartographie profondément inégalitaire de l’offre de formation. On peut ainsi évoquer de multiples situations où l’accès aux enseignements se restreint fortement. La liberté de choix laissée aux élèves et aux familles tant vantée par le ministre n’est qu’un leurre et fait courir le risque d’enfermer certains jeunes dans des impasses. Les choix de parcours sont étroitement corrélés aux choix que les élèves devront faire dans Parcoursup.
Dans l’enseignement professionnel, la réduction des horaires d’enseignement des disciplines générales pénalisera les élèves et compromettra leurs poursuites d’études. Les secondes organisées en familles de métiers impliqueront une déprofessionnalisation des filières professionnelles. Dans l’enseignement agricole ces réformes vont jusqu’à remettre en cause la présence d’une voie générale.
Le baccalauréat, tel que le ministre l’a imposé aux élèves et aux personnels, par l’importance qu’il donne au contrôle local via le contrôle continu, va se transformer en diplôme local.
Jean-Michel Blanquer prétend que ces mesures feraient accord dans la communauté éducative. Or, les mobilisations des personnels et des élèves qui ont eu lieu en fin d’année se poursuivent, des mouvements tels que celui des stylos rouges se développent, sans aucune réponse du ministre. Pire, le gouvernement et le ministre accentuent même un discours uniquement sécuritaire et cherchent même à museler la contestation ; ainsi, une collègue a été convoquée pour avoir critiqué la politique gouvernementale, et l’article 1 du projet de loi dite sur l’école de la confiance vise à accentuer les moyens de pression sur les personnels en attaquant leur liberté d’expression. Les organisations lycéennes n’ont toujours pas été reçues par le Ministre. Ces réformes se placent dans un contexte de préparation de rentrée marqué par l’amplification des suppressions de postes dans le second degré alors qu’il accueillera davantage d’élèves à la rentrée 2019. Les conditions de travail des élèves et des personnels vont continuer de se détériorer. L’augmentation importante des heures supplémentaires censée pallier les 2 450 suppressions d’emplois dans le second degré ( 50 dans l’enseignement agricole) ne fera qu’alourdir la charge de travail des personnels et laissera des établissements en difficulté. Pour contraindre les personnels à effectuer ces heures supplémentaires, le ministre entend même modifier les textes statutaires en portant à 2 le nombre d’heures supplémentaires obligatoires. Dans les collèges, les effectifs dans les classes vont continuer d’augmenter. Dans les lycées, la conjugaison de la mise en place de la réforme des lycées et des suppressions de postes conduira à une « optimisation » des moyens par une augmentation du nombre de classes à plus de 35 élèves. Dans la voie professionnelle, la réduction de l’équivalent de 9 à 11 semaines de cours sur le cursus Bac pro et de 2 à 6 semaines pour les CAP permettra aussi au ministre de supprimer des postes.
Les organisations lycéennes UNL 35,syndicales CGT Éduc’action – SNES, SNEP, SNUEP, SNETAP de la FSU 35- Sud Éducation 35 et du collectif 35 CRBP dans la poursuite des actions déjà menées et en convergence avec les actions menées dans l’enseignement supérieur, entendent amplifier ensemble la mobilisation. Elles appellent les personnels à un processus de mobilisation passant par des actions diversifiées (organisation de rencontres avec les parents et élèves, motions en CA, interpellations des élus etc.). Dans ce cadre, elles appellent lycéens et personnels à une grève massive le 24 janvier pour : le retrait de la réforme des lycées, du baccalauréat et de Parcoursup, l’abandon du projet de service national universel, l’arrêt des suppressions de postes, l’augmentation des salaires, le respect de la liberté d’expression et de manifestation.  Elles invitent les assemblées générales à débattre des suites de l’action. Elles proposeront cette grève à l’ensemble des organisations syndicales qui devra permettre de construire les suites du mouvement par tous les moyens y compris par la grève reconductible.

jeudi 17 janvier 2019

NUIT DES LYCEES JEUDI 17 JANVIER 2019 A RENNES




GRANDE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 

DEVANT LE LYCÉE JOLIOT-CURIE

CE SOIR

JEUDI 17 JANVIER

A 18 HEURES



VENEZ NOMBREUX !


+ RDV demain 8h30 vendredi 18 janvier
Rassemblement au Couvent des Jacobins
pour accueillir notre ministre !





samedi 12 janvier 2019

CALENDRIER DES ACTIONS A VENIR : SEMAINE DU 14 JANVIER 2019


- MARDI 15 JANVIER : NOUVELLE JOURNÉE D'ACTION DES LYCÉENS

Les enseignants sont invités à soutenir les lycéens (tracts, absence d'appels pendant les cours, discussions et rencontres, possibilité de faire grève avec eux - un préavis de grève déposé par les syndicats permet de se mettre en grève quand vous le souhaitez. Ce préavis court jusqu'aux prochaines vacances scolaires.)

_____________________________________________________________

- JEUDI 17 JANVIER : EN JOURNÉE

Tenues d'un maximum d'heures dinformation syndicales pour informer les collègues sur les enjeux des réformes du bac, du lycée et sur Parcoursup.

_____________________________________________________________

- JEUDI 17 JANVIER : NUIT DES LYCÉES

Action en préparation.

L'heure et le lieu ne sont pas encore fixés.

Nous vous ferons suivre les informations via le blog dès que possible!


_____________________________________________________________

- VENDREDI 18 JANVIER : TOUS EN GRÈVE


Vendredi 18 janvier se dérouleront les Assises de la citoyenneté nationale à Rennes, en présence de notre Ministre Jean-Michel Blanquer.

Le programme des Assises :

Pour s'inscrire aux Assises :
https://evenements.ouest-france.fr/vivreensemble/inscription-a-vivre-ensemble/



Mettons-nous en grève pour mieux accueillir notre Ministre !


N'hésitez pas à nous contacter ! 

Faites tourner l'adresse du blog !

Informons et mobilisons !

APPEL A LA GRÈVE LE VENDREDI 18 JANVIER 2019


PROFESSEURS, LYCÉENS, PARENTS D’ÉLÈVES

DANS LES COLLÈGES ET LES LYCÉES

MOBILISONS-NOUS !!


CONTRE LES REFORMES BLANQUER (BAC, LYCÉES) ET PARCOURSUP !

POUR UNE VÉRITABLE POLITIQUE D’ÉDUCATION ÉGALITAIRE 

DE LA MATERNELLE AU BAC !


L'avalanche de réformes que le système éducatif subit depuis plusieurs années obéissent à des considérations uniquement idéologiques et budgétaires. Idéologiques car elles introduisent une concurrence généralisée et délétère entre enseignants, entre disciplines, entre élèves, et entre établissements scolaires. Idéologiques aussi car elles abandonnent l'objectif de réduction des inégalités qui devrait guider toute politique scolaire.  De plus, pour des raisons purement budgétaires, elles conduisent à une dégradation des conditions d'enseignement et à un appauvrissement de l'offre éducative.

Reforme du bac. Introduction d'un bac local et donc inégal qui renforcera les discriminations subies par les élèves scolarisés dans les lycées accueillant une majorité d'élèves de milieux populaires. Mise en place d'un régime d'examens permanents dès la classe de première, source de stress, entraînant une diminution du temps d'enseignement pour les élèves, désorganisant les lycées et qui instaure une relation pédagogique fondée sur le seul utilitarisme.

Réforme qui casse l'enseignement professionnel. Amputation de deux tiers des enseignements généraux, ce qui traduit l'objectif de former uniquement des exécutants et non des citoyens. Disparition pure et simple de certaines filières.

Réforme du lycée. Appauvrissement de l'offre éducative avec des spécialités qui ne seront pas offertes dans de trop nombreux lycées, notamment les plus défavorisés. Introduction d'une concurrence entre les établissements. Généralisation des groupes à 35 élèves. Diminution sensible du nombre de cours en demi-groupe. Choix précoces des élèves (dès le deuxième trimestre de seconde) qui détermineront leur avenir dans l'enseignement supérieur ; les élèves les moins informés (d'origine populaire) en seront les premières victimes car de « mauvais » choix de spécialités pourraient barrer l’accès des élèves à plusieurs filières du Supérieur, y compris à l’Université. Concurrence entre les disciplines et les professeurs.

Parcoursup. Plutôt que de créer les places nécessaires pour permettre à chaque bachelier d'obtenir la filière de son choix, le gouvernement a introduit un système de sélection opaque qui se fait au détriment des élèves scolarisés dans des établissements défavorisés. Introduction d'une concurrence généralisée entre élèves, y compris pour accéder à l'Université. Creusement des inégalités d'accès à l'enseignement supérieur.     

Fin de l'éducation prioritaire en lycée et menace sur l'éducation prioritaire en collège. Les lycées les plus défavorisés ne bénéficient plus d'aucun statut et les professeurs qui y enseignent d'aucune bonification. Différents rapports comme celui de la Cour des comptes font planer une réelle menace de disparition pure et simple de la politique d'éducation prioritaire, y compris dans les collèges.

Attaque contre les statuts. Heures supplémentaires imposées qui servent à détruire les postes d'enseignants. Projet de recrutements décidés par les chefs d'établissements qui sont le début d'une privatisation de l'école. Rétablissement du jour de carence pour des raisons purement idéologiques. Destruction programmée du statut de fonctionnaire comme le prévoit  le gouvernement dans son projet Cap 22.

Destruction des CIO et sortie des PSY-EN de l'Education nationale.


Nous, collectif du 35, réunissant plus de 20 établissements, lycées généraux et professionnels, nous exigeons : 

- l'abrogation des réformes Blanquer du Bac et des lycées ;

- l'abrogation de Parcoursup et de la sélection à l'Université ;

- l'abrogation de la réforme de l'enseignement professionnel ;

- la réactivation d'une véritable politique d'éducation prioritaire y compris pour les lycées par la mise en place d'un statut et d’une carte élargie de l’éducation prioritaire avec la garantie d'effectifs limités, de moyens supplémentaires et de compensations spécifiques pour l’ensemble des personnels ;

- le maintien des CIO et des PSY-EN dans le cadre de l'éducation nationale ;

- l'abandon de tous les projets de casse du statut de fonctionnaire et de renforcement des hiérarchies locales ;


Nous appelons les collègues : 

- à SIGNER cet appel en assemblée générale ;

- à se réunir en ASSEMBLÉE GÉNÉRALE pour organiser la grève et des actions ;

- à tenir des HEURES D'INFORMATION SYNDICALES le jeudi 17 janvier pour organiser efficacement la grève, débrayer et mettre en débat la grève reconductible à venir ;

- à une NUIT DES LYCÉES le 17 janvier au soir ;

- à SOUTENIR LES LYCÉENS lors de la journée du mardi 15 janvier lors des blocages ou par d'autres initiatives (tracts, possibilité de non notation des absences des lycéens participants aux blocages...) ;

- à une JOURNÉE DE GRÈVE de l'Education le vendredi 18 janvier dans le 35 pour la venue de M Blanquer ministre de l'éducation nationale à Rennes ;


Nous appelons les lycéens, étudiants et parents d'élèves à nous rejoindre pour une mobilisation commune.

Nous appelons les organisations syndicales de personnels, de lycéens et d'étudiants à nous soutenir en signant également cet appel et en appelant à la mobilisation par des appels clairs à la grève.



TOUS EN GRÈVE LE VENDREDI 18 JANVIER !