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mardi 26 février 2019

Les raisons de la colère


- Financement obligatoire des maternelles privées par les mairies

- Suppression de nombreuses classes voire écoles rurales et multiplication des RPI (regroupement pédagogique intercommunal)

- Nombreuses classes de maternelles et primaires à 28/30 élèves

- La fusion des écoles primaires avec les collèges ("écoles du socle") et disparition/reconversion des directeurs d'école

- Fermeture d'ULIS et des classes SEGPA avec prise en charge des élèves concernés en coanimation avec les enseignants de SEGPA (jusqu'à quand ?) dans des classes à 28/30 élèves

- Des AESH (Accompagnants des élèves en situation de handicap) sous-payés et "mutualisés" pour 3 à 6 élèves (PIAL) et donc en sous-effectif
un prochain mail sur le recul des droits des élèves en situation de handicap

- Réforme du Lycée professionnel avec moins d'heures d'enseignement général

- Réforme du Lycée général avec absence de maths dans le tronc commun, choix précoce des spécialités qui induit une sélection précoce et donc un choix éclairé qu'auront les familles qui comprennent le système mais pas les autres

- Une inégalité territoriale et public/privé dans la carte de spécialité des lycées généraux et des options non dérogatoires pour en suivre l'enseignement ailleurs

- La fin prévisible des options (LV3, musique, arts, théâtre..) au lycée

- La promotion de l'enseignement à distance (visioconférence, CNED)

- Le financement des dédoublements/options/sections euro/accompagnement perso/heures d'orientation sur une enveloppe réduite et distribution choisie en autonomie par le proviseur

- Des spécialités qui ouvrent et qui ferment en fonction de la demande avec un seuil d'au moins 30 élèves

- Les enseignants transformés en VRP de leur discipline pour que leur spécialité recrute : la guerre de tous contre tous pour conserver son poste

- Un bac à 40 % local avec des épreuves choisies et corrigées en interne (que vaut le bac de Montreuil face à celui de Neuilly ?)

- La sélection des étudiants sur Parcoursup

- La fin des COPsy (Conseillers d'Orientation) et la fermeture des CIO (centres d'information et d'orientation)

- L'augmentation des frais d'inscription aux étudiants étrangers

- La reconnaissance du niveau licence par l'Etat des Bachelors payants

- La suppression de 400 postes administratifs et 2600 postes d'enseignant à la rentrée 2019

- L'imposition d'un jour de carence non remboursé par nos mutuelles

- L'augmentation de la CSG, compensée jusqu'en 2019 (et après ?)

- Le report d'un an (en 2020) de la revalorisation indiciaire et la reconduction du gel du point d'indice en 2019

- L'imposition de 2 HSA (heures sup') sous-payées et obligatoires

- La réforme du statut des AED qui pourront faire des remplacements 6h par semaine pour 240 € / mois (tarif imbattable !)

- La transformation des ESPE en INSP beaucoup moins libres

- La fusion des CHSCT avec les CT

- La fin des CAPA et des CAPN

- La fin du CNESCO, relativement indépendant et qui étudie les politiques scolaires menées à l'étranger qui sera mélangé au CNAM et remplacé par le CEE dont la moitié des membres siégeant seront nommés par le gouvernement et l'autre moitié par les parlementaires (indépendance ??). Celui-ci sera chargé d'évaluer les ÉTABLISSEMENTS (pour les mettre en concurrence et rémunérer au mérite ?)

- Évaluations nationales au CP/CE1/6ème/2nde pour justement classer les établissements ??

- La rémunération au mérite dans les REP/REP+

- Le devoir de réserve : plus le droit de critiquer sur les réseaux sociaux et places publiques la politique du ministère.

Le tout dans un cadre national qui veut réformer le statut des fonctionnaires (CAP 2022), leur ouvrir le droit au chômage et supprimer 120 000 agents publics dont 50 000 dans la fonction publique d’État (dont l'EN représente la moitié des personnels). Dans le cadre aussi de réformes drastiques de l'assurance chômage et retraite (avec un plan de départs volontaires prévu dans le public).

Voilà pourquoi il faut nous mobiliser !
Nous n'avons plus le choix!